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Secteur des maisons neuves : L'UMF publie des prévisions médiocres



Après une année 2012 plutôt médiocre, les professionnels sur le secteur des maisons neuves tablent sur un nouveau repli de 25 % du marché sur l'ensemble de 2013. Le risque de voir le nombre de ventes passer sous la barre de 100 000 maisons est grand, souligne Christian Louis-Victor, président de l'Union des maisons françaises (UMF)

Le marché devient de moins en moins fluide

Le secteur des maisons neuves est au plus mal. L'Union des maisons françaises (UMF) qui vient de dévoiler ses prévisions sur l'évolution du marché dit s'attendre à une nouvelle baisse des activités en 2013. Christian Louis-Victor, le président de l'organisme dénonce particulièrement le durcissement des conditions d'accès aux crédits bancaires qui est à l'origine de l'effondrement des ventes constaté en 2012. Le marché devient de moins en moins fluide avec la disparition des primo-accedants, principal moteur propulseur du secteur. À cela s'ajoute la persistance du chômage qui a atteint un taux à deux chiffres de 10,3 % au T3 2012.

Un nouvel effondrement de 25 % en vue

Un nouvel effondrement plus important de 25 % des ventes est attendu en 2013 si aucune mesure n'est prise par le gouvernement selon l'UMF. À cet effet, elle suggère de reformer le régime des impôts sur la plus-value qu'elle juge inefficace face à la flambée immobilière. La surévaluation est encore loin de disparaître du marché comme les chiffres en témoignent. Au cours des dix dernières années, les prix des biens neufs ont presque doublé (84 %) alors que le revenu des ménages n'a progressé que de 43 %. Résultat, les acquéreurs jeunes sont exclus du marché. Entre 2008 et 2012, l'âge moyen des acheteurs est passé de 39 ans à 43 ans.

Toutes les régions et les villes françaises concernées

La baisse de ventes des maisons neuves est générale sur l'ensemble de la France. Sur la Bretagne, une chute de 17 % a été annoncée contre 19 % sur la Provence-Alpes-Côte d'Azur. Le Nord-Pas-de-Calais constitue toutefois une exception ; le marché y a connu une grande stabilité. Pour soutenir les ventes, la seule solution envisageable est de réduire les surfaces, indique Christian Louis-Victor avant de rappeler qu'un pavillon de 107 m2 se vend actuellement à environ 132 000 euros contre 10 % de plus deux ans auparavant. 
À noter qu'en 2012, les ventes des maisons neuves ont déjà connu un plongeon de 16 %.

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